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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 15:21

Depuis l’augmentation de capital, la maison de couture du Faubourg Saint-Honoré a un bel appétit d’expansion. Des Etats-Unis à l’Asie, elle a coup sur coup ouvert trois nouvelles boutiques, dont deux en propre, et entame 2010 avec la même cadence.


Campagne publicitaire Lanvin, collection automne-hiver 2009/2010


Annoncée en novembre dernier après plusieurs mois de tractations, l’entrée d’un nouvel actionnaire à hauteur de 12,5 % via une augmentation de capital devait soutenir "la politique d’expansion globale" de la maison, expliquait-on alors dans un bref communiqué. Contre toute attente, la marque a revu la copie complète de son réseau. A commencer par le concept des boutiques désormais imaginées comme des appartements où objets du patrimoine et métal gris se mêlent.

En parallèle,
Lanvin s’est doté de cinq nouvelles adresses, aux quatre coins du globe. Un coup de fouet d’autant plus remarqué que la griffe, dont le réseau s’assoit en majorité sur des franchises (21 contre 19 boutiques en direct selon les chiffres donnés par Lanvin fin 2009), a opté pour des implantations en propre, comme à Miami et Los Angeles ouvertes fin 2009, suivies prochainement de New York. Et loin de s’essouffler outre-Atlantique, la griffe n’a pas manqué d’occuper la scène en Asie. Outre le retour à Tokyo fin 2009, marqué par un spectaculaire défilé célébrant la réouverture de sa boutique dans la ville, elle est à nouveau présente à Hong Kong et s’est installée à Singapour via une franchise. Une ronde de nouvelles enseignes qui devrait se poursuivre à Pékin où la maison souhaite implanter une boutique en propre.


Campagne publicitaire automne-hiver 2009/2010, Lanvin


En clair, Lanvin semble à l’aise. A nouveau bénéficiaire après plus de 30 ans de pertes, elle aurait réalisé un chiffre d’affaires estimé à 150 millions d’euros en 2009. La maison, fondée en 1889 par Jeanne Lanvin, est redevenue une incontournable de l’échiquier mode. Sous l’impulsion d’Alber Elbaz, aux commandes du style depuis 2001 - soit un an après le rachat par la milliardaire taïwanaise Mme Wang -, la maison a renoué avec ses heures de gloire, symbole d’élégance et de d’audace.


D'après la newsletter n°768 de FashionMag, par Emilie-Alice Fabrizi
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